"Un être pervers faisant des photos obscènes" voici en gros comment quelques policiers m'ont décrit. Non, cela n'était ni à Téhéran, ni à Pyong Yang mais à deux kilomètres de Paris. "Vous vous rendez compte que vous n'avez pris presque que des fesses, et en plus des filles jambes nues en jupe ou en robe !" Il m'a été reproché de les prendre de dos, mais de face j'aurais été massacré je suppose.
Le matin il avait beaucoup plu, ce festival était l'occasion de rencontrer de nouveaux looks de festivalières pour alimenter notre blog. Après une heure de présence devant Rock-en-Seine, une trentaine de photos de sept filles en bdc, j'étais assis par terre un peu fatigué, fumant une clope, et songeant à rentrer. La programmation du jour ne me tentait pas. Certains le demandaient, eh bien je portais des Clarks noires, un jean noir et untshirt blanc. Il faisait très lourd, l-air était moite.
Trois types en civil s'approchent de moi, l'un me montre sa carte de police et me prie de les accompagner pour contrôle on m'expliquerait "là-bas". Je fus conduit relativement discrètement vers le pont de StCloud où se situait le gros du QG de la sécurité policière. J'ai d'abord cru à une erreur, on aura pu me prendre éventuellement pour un terroriste en repérage, un peu grotesque, mais va savoir avec la police. Plus tard je vais constater que pas du tout, ce serait plutôt une affaire de moeurs, de fesses, de jambes nues ! Au secours, je ne prenderai jamais en photo ma copine sur une plage bondée ! Un autre m'a sérieusement déclaré qu'en France on n'a le droit de prendre que des paysages.
A un moment j'ai vraiment pensé que l'un d'eux allait me frapper parce que j'avais parlé, il était alors interdit de parler. Celui-ci portait la haine contre moi, j'aurais violé un enfant ce n'aurait pas été pire. Ils étaient une dizaine juste pour moi, presque tous méprisants. Ils ont passé des tas de coups de fils de vérifications, épluché tout mon appareil photo, m'ont dit que j'allais être conduit au commissariat. Le comble, j'avais fait quinze minutes avant quelques shots près des policiers, ceux là même qui me retiennent, tant j'étais certain de mon bon droit.
Cela a duré environ une heure. Les festivaliers qui passaient au loin ont dû au mieux me prendre pour un pickpocket, au pire pour un terroriste bien que j'ai une tête de Breton. Un Breton radicalisé, voilà. Ils m'ont fouillé partout, les premières minutes ils étaient persuadés que j'étais armé !
Le matin il avait beaucoup plu, ce festival était l'occasion de rencontrer de nouveaux looks de festivalières pour alimenter notre blog. Après une heure de présence devant Rock-en-Seine, une trentaine de photos de sept filles en bdc, j'étais assis par terre un peu fatigué, fumant une clope, et songeant à rentrer. La programmation du jour ne me tentait pas. Certains le demandaient, eh bien je portais des Clarks noires, un jean noir et untshirt blanc. Il faisait très lourd, l-air était moite.
Trois types en civil s'approchent de moi, l'un me montre sa carte de police et me prie de les accompagner pour contrôle on m'expliquerait "là-bas". Je fus conduit relativement discrètement vers le pont de StCloud où se situait le gros du QG de la sécurité policière. J'ai d'abord cru à une erreur, on aura pu me prendre éventuellement pour un terroriste en repérage, un peu grotesque, mais va savoir avec la police. Plus tard je vais constater que pas du tout, ce serait plutôt une affaire de moeurs, de fesses, de jambes nues ! Au secours, je ne prenderai jamais en photo ma copine sur une plage bondée ! Un autre m'a sérieusement déclaré qu'en France on n'a le droit de prendre que des paysages.
A un moment j'ai vraiment pensé que l'un d'eux allait me frapper parce que j'avais parlé, il était alors interdit de parler. Celui-ci portait la haine contre moi, j'aurais violé un enfant ce n'aurait pas été pire. Ils étaient une dizaine juste pour moi, presque tous méprisants. Ils ont passé des tas de coups de fils de vérifications, épluché tout mon appareil photo, m'ont dit que j'allais être conduit au commissariat. Le comble, j'avais fait quinze minutes avant quelques shots près des policiers, ceux là même qui me retiennent, tant j'étais certain de mon bon droit.
Cela a duré environ une heure. Les festivaliers qui passaient au loin ont dû au mieux me prendre pour un pickpocket, au pire pour un terroriste bien que j'ai une tête de Breton. Un Breton radicalisé, voilà. Ils m'ont fouillé partout, les premières minutes ils étaient persuadés que j'étais armé !
Ils m'ont réclamé l'adresse du blog où je diffuse soi disant mes photos de mode puis se sont écartés. C'était quasiment un conseil de guerre. Tandis que j'étais encadré par trois agents, six ou sept autres, les cerveaux de l'équipe délibérait à une vingtaine de mètres. J'ignore s'ils ont consulté le blog, s'ils ont fait une copie de la carte mémoire. A la fin l'un d'eux a lâché que l'affaire laissait perplexe.
Jamais ils n'ont fait le rapprochement avec les bdc. Je devais répondre par phrases courtes, ou ils n'écoutaient pas la fin de mes phrases.
Jamais ils n'ont fait le rapprochement avec les bdc. Je devais répondre par phrases courtes, ou ils n'écoutaient pas la fin de mes phrases.
Il n'y a eu de plainte ou signalement de personne, sauf d'un vigile qui estimait que mes allers et venues étaient suspectes. Au bout d'une heure, alors que je pensais être embarqué dans une voiture de police, c'est ce qu'ils m'avaient dit, ils m'ont rendu mes affaires et ordonné de ficher le camp immédiatement. Interdiction de me rendre au festival RES, ni à aucun autre, sous peine d'avoir de gros ennuis; ce n'est pas clair; mais le plus étonnant reste que curieusement ils m'ont restitué mon appareil photo et la carte mémoire et mon smartphone. Aucune explication concrète sur les suites éventuelles, encore moins des excuses.
Je cours le risque d'être convoqué commissariat, au tribunal, d'être inscrit dans le fichier des délinquants sexuels ou que sais-je encore. L'arbitraire du pouvoir.
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Vous ne verrez donc pas mes street shots de vendredi, parmi les meilleurs que j'ai fait, vous ne verrez pas davantage ceux d'Alejandro, ni quelques articles originaux qui étaient presque prêts pour la rentrée.
Je m'excuse auprès des 90 filles d'Instagram qui ne verront pas leur publication, j'avais du stock.
Je remercie toutes les contributrices et tous les contributeurs dont certains sont devenus des amis, les 300 blogueuses qui ont échangé avec moi et accepté que je publie leur look, les 70 instagrameuses qui ont également accepté de paraitre ici.
Il faut réaliser que jusqu'à 450 filles [250 de leur blogs de mode + 160 d'Instagram] ont accepté de faire figurer dans ce blog leur photos d'elles en bdc, la plupart l'a donc consulté au moins avant de donner leur accord. Elles n'auraient jamais collaboré avec un blog malsain. Sans parler de la fidélité de Carole, Inga, Edna et d'autres.
BDC69 n'avait pas d'égal sur la toile. J'ai voulu faire un blog différent, intelligent, abordant toutes les cultures du monde par le biais du dénominateur commun que sont les filles en bdc. Un blog clair, complet et agréable à consulter. J'ai toujours honni la vulgarité et ai été toujours respectueux, soit en demandant les accords, soit en floutant les visages.
Accumuler des Instagram de filles même si certains sont magnifiques représente peu d'interet car vous pouvez finalement le faire vous-même, les contributions de nos amis, hors street-shots, c'est une chance mais il ne peut y en avoir chaque jour. Quant à supprimer tous les street shots du blog, c'est colossal, il y en a tant. C'est pourquoi j'ai décidé de fermer le blog, et également la chaine Youtube et Google+. J'ai détruit l'ancien blog hier soir. La police décortique et lit peut-être cet article actuellement.
Inutile de vous dire que je suis choqué, je ne comprends rien, je n'ai offensé personne, j'étais plutôt flatteur envers chacune. Je ne comprends pas mon pays dans lequel être un peu différent est suspect, je ne comprends pas la vie, je suis sans doute un enfant. Au cas où il y a un avocat parmi vous; merci à Leonardo qui a laissé des conseils (d'avocat?), un énorme merci pour votre soutien, les commentaires de l'article précédent m'ont touché. Nous formions une communauté plutôt sympa. Je me suis beaucoup amusé, parfois un peu lassé.
Alors quid de l'avenir? Je vais fermer le blog, mais peut-être pas définitivement, en principe Blogspot permet une restauration (la réouverture) jusque 90 jours après la fermeture. D'un autre côté le fermer peut laisser croire qu'on a quelque chose à cacher, alors qu'on n'a rien fait de mal...
Il se peut aussi que la France demande à Google, propriétaire, la fermeture du blog. Mais Google est régi par la loi californienne et je suis certain qu'il ne désapprouverait pas mon blog.
Quant à l'ancien blog il est irrémédiablement détruit, la chaine Youtube est fermée, et Google+ fermera sans doute.
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Cet article est susceptible d'être complété ou modifié.
Je m'excuse auprès des 90 filles d'Instagram qui ne verront pas leur publication, j'avais du stock.
Je remercie toutes les contributrices et tous les contributeurs dont certains sont devenus des amis, les 300 blogueuses qui ont échangé avec moi et accepté que je publie leur look, les 70 instagrameuses qui ont également accepté de paraitre ici.
Il faut réaliser que jusqu'à 450 filles [250 de leur blogs de mode + 160 d'Instagram] ont accepté de faire figurer dans ce blog leur photos d'elles en bdc, la plupart l'a donc consulté au moins avant de donner leur accord. Elles n'auraient jamais collaboré avec un blog malsain. Sans parler de la fidélité de Carole, Inga, Edna et d'autres.
BDC69 n'avait pas d'égal sur la toile. J'ai voulu faire un blog différent, intelligent, abordant toutes les cultures du monde par le biais du dénominateur commun que sont les filles en bdc. Un blog clair, complet et agréable à consulter. J'ai toujours honni la vulgarité et ai été toujours respectueux, soit en demandant les accords, soit en floutant les visages.
Accumuler des Instagram de filles même si certains sont magnifiques représente peu d'interet car vous pouvez finalement le faire vous-même, les contributions de nos amis, hors street-shots, c'est une chance mais il ne peut y en avoir chaque jour. Quant à supprimer tous les street shots du blog, c'est colossal, il y en a tant. C'est pourquoi j'ai décidé de fermer le blog, et également la chaine Youtube et Google+. J'ai détruit l'ancien blog hier soir. La police décortique et lit peut-être cet article actuellement.
Inutile de vous dire que je suis choqué, je ne comprends rien, je n'ai offensé personne, j'étais plutôt flatteur envers chacune. Je ne comprends pas mon pays dans lequel être un peu différent est suspect, je ne comprends pas la vie, je suis sans doute un enfant. Au cas où il y a un avocat parmi vous; merci à Leonardo qui a laissé des conseils (d'avocat?), un énorme merci pour votre soutien, les commentaires de l'article précédent m'ont touché. Nous formions une communauté plutôt sympa. Je me suis beaucoup amusé, parfois un peu lassé.
Alors quid de l'avenir? Je vais fermer le blog, mais peut-être pas définitivement, en principe Blogspot permet une restauration (la réouverture) jusque 90 jours après la fermeture. D'un autre côté le fermer peut laisser croire qu'on a quelque chose à cacher, alors qu'on n'a rien fait de mal...
Il se peut aussi que la France demande à Google, propriétaire, la fermeture du blog. Mais Google est régi par la loi californienne et je suis certain qu'il ne désapprouverait pas mon blog.
Quant à l'ancien blog il est irrémédiablement détruit, la chaine Youtube est fermée, et Google+ fermera sans doute.
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